Les jeux olympiques d’hiver qui se déroulent actuellement à Sotchi apportent une confirmation éclatante des ressorts du succès. Nous avons là sous nos yeux un microcosme illustratif de la vie des entreprises. Être un champion au sommet de son art est un élément nécessaire mais non suffisant pour transformer du talent de la sueur et du travail en or. Il faut une équipe aussi. Certes il est indispensable d’avoir une ambition partagée et claire ,un objectif -gagner- affirmé, communiqué et connu de tous au sein de l’équipe. Les techniques doivent être maitrisées et performantes, les moyens financiers, physiques et matériels mobilisés. L’équipe formée pour servir le but doit être engagée pleinement dans la réalisation de la performance la meilleure. Parfois les conditions et l’environnement ne sont pas favorables. L’équipe sait alors s’adapter, faire preuve d’agilité pour développer la solution nécessaire au succès de ce qui est entrepris. Quand l’épreuve est lancée ce n’est plus qu’une question d’exécution parfaite de ce qui a déjà été préparé, révisé, reproduit maintes fois. Constituer de telles équipes est possible, on le voit dans beaucoup de sports de haut niveau, mais il reste un maillon faible. Il s’agit du champion lui-même. Lorsque tout est en place et fonctionne bien, ses limites deviennent seulement humaines. C’est lui qui décide de la trajectoire et du geste, il peut se tromper ou réussir, son mental et ses certitudes deviennent primordiales pour la victoire. Pour l’accompagner jusqu’au bout avant de le lâcher face à lui même , il n’y en a qu’un. Il est toujours là en haut des pistes, des tracks, sur le bord de la patinoire ou du tremplin. Il donne le dernier signe, les regards se croisent. Il renvoie l’image de la confiance sereine au concurrent. Il est OK et son champion aussi. Il observe avec bienveillance la performance qui se réalise. Le travail a été fait en amont.Les questionnements adressés , les conseils prodigués,l’écoute développée, la réflexion encouragée. Le champion qui gagne ne perd rien dans son triomphe de cette relation . Sa performance n’est nullement amoindrie par la présence d’un coach, au contraire bien souvent c’est une maturité assumée qui est remarquée dans le choix réalisé. Il a même parfois plusieurs coachs car il sait ce champion que réussir passe par cette relation équilibrée de respect et de confiance mutuels qui lui permet d’avancer au delà de ses propres limites par une saine confrontation de points de vue. L’envie me vient alors d’interpeller les dirigeants qui n’ont pas recours à ce type de prestation car ils considèrent qu’il est un signe de faiblesse. Ont-ils bien réfléchi. Le coaching vous fait progresser et gagner. Alors osez.