La culture du zèbre

Après la licorne, un nouvel animal tente de se faire une place dans l’écosystème des start-up : le zèbre.

Licorne ou zèbre? Les excès de « l’uberisation » des relations de travail posent une vraie question aux dirigeants dans une économie financiarisée de la performance rapide et de la croissance forte au seul profit des actionnaires. Quelle société veut-on construire? une société de la « ressource » humaine kleenex, de l’indépendant laissé seul avec lui-même au service du retour maximum pour l’actionnaire ou bien une société de solidarité entre les parties prenantes, où chacun est reconnu pour sa contribution et reçoit une « juste » part des résultats dégagés?

Le propos ici n’est pas d’imposer un choix mais de dégager des pistes d’action pour ceux qui se posent la question de ce qui importe vraiment aux gens qui travaillent dans leur organisation au delà des baby foot et des environnements de travail « ludiques ».

Quels pourraient être les leviers d’une évolution vers une culture de zèbre? *

  1. Dépenser davantage sur l’humain: Les entreprises qui investissent dans leurs collaborateurs dépassent en performance leurs compétiteurs selon Zeynep Ton professeur au MIT. Cela se traduit par de bons salaires et une bonne couverture sociale mais aussi des efforts importants en formation et développement.
  2. Ralentir : Notamment ralentir dans la mise en oeuvre des changements successifs dans l’entreprise qui stressent les employés et pénalisent la productivité. La réussite ne vient pas d’une course permanente et éreintante.
  3. Fournir la sécurité : Le premier devoir d’un employeur est d’assurer la sécurité des gens qui travaillent chez lui. C’est une question de respect mais aussi si l’on en croit Great Place To Work une question de performance globale. Éliminer la peur; la peur de l’accident mais aussi la peur de faire des erreurs ou de perdre son emploi,
  4. Utiliser moins d’outils technologiques: Se concentrer sur ceux qui sont vraiment utiles à la bonne réalisation du travail et se débarrasser des autres, ceux qui sont utilisés de manière contraignante et qui au final empêchent de faire correctement son travail.
  5. Rapprocher le management et les exécutants : Il s’agit ici de donner l’opportunité au management de comprendre et de respecter l’activité des salariés en lui faisant faire le travail demandé aux exécutants par exemple à l’occasion de son arrivée dans l’entreprise.
  6. Faire des bénéfices Tout part du bénéfice ou de la marge réalisée. Elle permet de financer le reste et demeure bien plus important pour l’entreprise que la « levée de fonds record  » lue dans tous les journaux.
  7. Obéir à la Règle d’Or : Ne pas faire subir aux autres ce que l’on ne voudrait pas subir. C’est là un comportement éthique que tout humain apprécie.

* D’après Dan Lyons – Lab Rats- why modern work makes people miserable.

Publié par econstantblog

Consultant et coach certifié HEC,révélateur de sens et initiateur de transformation, j'accompagne hommes et organisations en Français/Anglais. A bientôt !

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